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Mémoire des Équipages des marines de guerre, pêche, commerce & plaisance de 1939 à 1945
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171 embarquements


Date inconnue : BONNIN PierreCLAD FrançoisDEGUINES AndréJOLY PaulMAILLOUX ÉmileMERPAULT LouisROUSSIN AlexandreTRICAUD JeanTROTTET Pierre

Année 1939 : BIGNON YvesDUCHAINE FrançoisMARZIN PaulTALLEC LouisTREGUER Paul-Marie

Année 1940 : BERNARD PaulBRUMM GuidoBURNEL RenéDALBÉRA BaptistinDIEGHI JacquesENAUD JacquesESCULIER MarcelGAMBLIN JeanLE MOING LéonLEFEBVRE JacquesMIGNON AlexisRABILLER Jean

Année 1941 : BARJOT PierreCAJAN JeanCOLIN HenriCORNEC JeanCOZIC LouisDANIGO AndréDERAMOND MarcelDIVANACH EugèneDUSSAUZE AntoineFERCHAUD FélixFLOCH JeanGAUTHIER JeanGEORGELIN RogerGODEST JeanJEULAND PierreL'HERON CharlesLE LANN NicolasLE VERGE JeanLOAEC JeanMORET EmilePETITQUINIOU NoëlRENAULT GérardROCHELLE HenriROUDAUT MichelSEILER AndréSOUBIGOU PierreSTOGIU AlbertTARTU JeanTHOMAS Marcel

Année 1942 : BERNARD JosephBIAVA PascalBRIAND Jean-BaptisteCARRIOU RogerCOURTY DésiréDESLANDES MarcERNAULT PierreETCHEVERRY MauriceGUIEN LouisGUILLAUME RaymondLABAS MarcelLECORDIER CharlesMOHAMED MarcelNICOLAS Georges

Année 1943 : AMORETTI GermainANDRES JeanARCHIERI AlbertARDISSON RogerBARRAUD EugèneBEAUREGARD AndréBERGER CamilleBERRET BenoîtBESSON MarcelBIELLE AlbertBLONDEAU HenriBOËLLE VictorBREUIL RogerBRÉLY PaulBÈGUE FernandBÉCASSE JacquesCOLOMBANI JacquesCROIZER RobertDANSON LouisDECLE HenriDESFOURS RobertDOYE JeanDUFOUR GeorgesERHEL EugèneFRESNEAU AndréGARAVELLI AlbertGENDROT LouisGHEWY MarcelGIOBERGIA JeanGODARD LouisGRAS MauriceGRAZIANI DominiqueGUINEBAULT EugèneHUTEAU HenriJACOB CharlesLACROIX JeanLAMBERT RogerLANDUCCI PierreLAPLACE JeanLAVOINE GeorgesLE BOUËDEC LucienLE PIERRES AndréLESTAGE JeanLIARD MarcelMARTINEZ AntoineMASSARD AiméMASSIN RogerMEYNET MarcelMICHELAT AiméNEGRE AiméPARIGORIS MichelPETIT CharlesPIZOIR LaurentPLANCHER JulesPLUSQUELLEC RobertQUINAULT JacquesRAYNAUD LouisRICHARD JacquesRICHÉ JeanROS JosephROUBERT GastonRUELLAN AlainSORINI RogerSPIESER RobertTABAILLOU JeanTARRY JeanTHOMAS RobertTSITSOPOULOS EmileVIALE JosephVIAUD JacquesVIRION RogerYSSERTIAL Marcel

Année 1944 : FALHUN FrançoisHONORAT RobertMERVEILLEUX DU VIGNAUX GabrielMUNICCHI Fortuné

Année 1945 : CAUVIN GéraldFALHUN FrançoisGAMBLIN JeanGAMBLIN JeanGÉLI BertrandRUFFET MichelWACHE Albert

Année 1946 : HUAN ClaudeLASVIGNE Jacques

Année 1947 : GUILLOIS Charles (dit) charlotROSSET Émile

Année 1948 : DU GARDIN JosephROIGNANT Jean

Année 1949 : ANTRAS JeanPHELIPPON Max

Année 1950 : CASTELLI Gabriel

Année 1952 : ALLAIN JeanLE SAOÛT JeanLE SAOÛT JeanREGNAULT Marcel

Année 1953 : REYNAUD Jean

Année 1956 : CHOULANT AndréDUTHU JeanLEBEC Alexis

Année 1957 : LAPICQUE Georges


8 operations

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Escadrille 8S-3/18S/SS-4E (2538)

par Lucien MORAREAU de l'ARDHAN le 28 décembre 2006

L'escadrille coloniale _UNITE_5_ est créée le 01 Février 1940 à Dakar.

Placée sous les ordres du lieutenant de vaisseau _HOMME_15366_, elle est destinée à épauler, pour les missions de surveillance côtière, l'escadrille _UNITE_1463_ équipée de Latécoère 302 quadrimoteurs affectée au Sénégal depuis le mois d'Août 1939.

Les deux premiers Loire 130 _PAROLE_coloniaux_ pris en compte par l'escadrille sont le n°22, arrivé à Dakar le 24 Février à bord du cargo _UNITEi_FORT DE VAUX_ et le n°23 dont les ailes et le fuseau moteur arrivent le 21 Mars à bord du cargo _UNITEi_AURIGNI_ et la coque le 5 Avril sur le _UNITEi_DAHOMEY_.

L'ensemble des caisses a été débarqué à l'hydrobase d'Air France, située dans le port même de Dakar où doit se faire l'assemblage.

Le montage du Loire n°22 est terminé le 11 Mars, il effectue son premier vol le 15 et entre en service avec le code /8S3.2.

Le montage du second appareil, le n°23, est terminé le 28 Avril et il lui est attribué le code /8S3.3.

Pendant ce mois d'Avril, les activités se limitent à la prise en main des appareils par les équipages, au réglage des équipements radio et à des essais divers.

Le 11 Avril cependant, le n°22 (8S2.2) participe à la protection de l'appareillage de la _UNITE_1026_ qui regagne la France (cuirassé _UNITE_1_ et croiseurs _UNITE_417_ et _UNITE_415_).

Au mois de Mai, le nombre des vols opérationnels augmente.

Il s'agit de protections rapprochées de bâtiments civils et militaires qui entrent et quittent le port de la capitale du Sénégal.

Au début du mois de Juin, le troisième Loire, le n°24 /8S3.1 entre en service.

Les 23 et 24 Juin, les trois appareils participent à la protection rapprochée du bâtiment de ligne _UNITE_237_ qui a quitté Brest le 18 et qui arrive à Dakar (voir page 144).

L'interdiction de vol, qui a frappé toutes les unités de l'aéronautique navale en application des clauses de l'armistice, est levée après l'attaque britannique sur _OPERATION_3_.

À Dakar, les patrouilles reprennent mais l'ennemi a changé...

Le 08 Juillet, les Loire n°22 /8S3.2 et 23 /8S3.3 cherchent, sans le trouver, le _UNITEi_HMS HERMES_ dont les avions ont attaqué à la torpille et endommagé le cuirassé _UNITE_237_.

Le 11 Juillet au soir, le Loire n°23 /8S3.3 décolle de la _UNITE_612_ pour une mission d'entraînement au vol de nuit.

Pour une raison qui ne sera pas expliquée par le rapport d'enquête, l'appareil percute presque immédiatement la mer.

L'enseigne de vaisseau _HOMME_74_ observateur et chef de bord ainsi que le premier maître pilote _HOMME_57_, bien que blessés, parviennent à quitter l'épave et sont secourus par une embarcation de pêcheurs, mais les deux autres passagers, l'aspirant observateur _HOMME_1458_ et le quartier maître radio volant _HOMME_58_, prisonniers de la cabine, périssent noyés.

À la suite de l'attaque du _UNITE_237_ et pour prévenir le renouvellement de telles actions, une surveillance aérienne des abords de Dakar est organisée.

Le 14 Juillet, le Loire n°22, avec l'enseigne de vaisseau de 1ère classe observateur _HOMME_74_ comme chef de bord et le maître _HOMME_85_ comme pilote, est envoyé à Conakry d'où, tous les deux jours, ils effectuent une mission de reconnaissance sur Freetown, en Sierra Leone.

Après un dernier vol sur les îles de Los, l'hydravion rentre à Dakar le 28.

Le 01 Août, l'escadrille _UNITE_5_ change d'appellation et devient la _UNITEi_18S_ mais pour peu de temps car elle est dissoute le 12 Septembre.

Ses deux Loire 130 et leurs équipages sont versés à l'escadrille _UNITE_1463_ au sein de laquelle ils constituent une section de surveillance autonome SS-4E.

Les deux hydravions prennent les codes /4E.5 pour le n°22 et /4E.6 pour le n°24.

Le 14, le Loire n°22, avec l'enseigne de vaisseau de 1ère classe observateur _HOMME_1459_ et le maître pilote _HOMME_85_, effectue une reconnaissance du port de Bathurst en Gambie et, le 16, une mission de recherche de l'épave du cargo _UNITEi_POITIERS_ qui s'est sabordé après avoir été arraisonné par des bâtiments de guerre britanniques.

Le 24 Septembre, la Royal Navy attaque Dakar (voir encadré).

À 09H50, au milieu des gerbes d'éclatements des obus de 380 mm, le lieutenant de vaisseau _HOMME_15366_ décolle aux commandes du Loire n°24 /4E.6 pour observer et guider les tirs du cuirassé _UNITE_237_.

Mais ce dernier ne peut utiliser ses pièces principales de 380 mm endommagées et l'hydravion revient à la _UNITE_612_ 50 minutes plus tard.

Le 25, les deux Loire de la Section effectuent des missions de recherche de l'escadre britannique, au Nord et au sud de Dakar.

Le lendemain 26, le Loire n°22 /4E.5 décolle à 05H55 pour une mission de reconnaissance au large.

Dix minutes plus tard, il est intercepté par trois Dewoitine 501 de l'escadrille _UNITEi_I6_ de l'Armée de l'Air basée à Ouakam.

Si deux des pilotes identifient correctement l'appareil, le troisième le confond avec un Walrus britannique ! Et il ouvre le feu à bout portant.

La rafale ayant atteint le système de verrouillage de l'aile gauche, cette dernière se replie et le malheureux hydravion part brutalement en vrille.

La violence de la manœuvre involontaire est telle que le pilote du Loire, le maître _HOMME_85_, est éjecté de son habitacle et son parachute, commandé par le câble d'ouverture automatique, se déploie normalement.

Les trois autres membres de l'équipage, l'enseigne de vaisseau de 1ère classe observateur _HOMME_1459_, le quartier maître radio volant _HOMME_68_ et le quartier-maître mécanicien volant _HOMME_78_, n'ont pas cette chance et, prisonniers dans la cabine du Loire, ils disparaissent avec elle lors de l'écrasement en mer de l'appareil.

La descente en parachute d'_HOMME_85_ a été vue par l'équipage du Loire 4HS.2 du croiseur _UNITE_34_ piloté par le lieutenant de vaisseau _HOMME_291_.

Il amerrit immédiatement et récupère le pilote, très choqué par son aventure, mais indemne.

Après ce drame, la section de surveillance est réduite à un appareil en ligne.

Afin de rétablir l'effectif autorisé, il est décidé de faire revenir à Dakar et transférer à la SS les deux Loire du croiseur _UNITE_35_ en grandes réparations à Casablanca.

Les deux appareils, les n°76 et 80, accompagnés de leurs équipage également mutés, sont embarqués sur le cargo _UNITEi_CHENONCEAUX_ qui appareille le 20 Octobre du Maroc et arrive à Dakar le 26.

Versés à la section dès leur débarquement, ils prennent les codes 4E5 et 4E7.

En Décembre, une nouvelle tragédie frappe la section.

Le 11, le lieutenant de vaisseau _HOMME_15366_, accompagné du maître radio volant _HOMME_17_, décolle pour un vol d'entraînement à bord du Loire 130 « colonial » n°24 /4E.6.

Des témoins présents sur le môle qui protège la BAN voient l'hydravion effectuer un virage à très basse altitude au cours duquel une aile touche la surface de la mer.

L'appareil capote immédiatement, mais surnage, inversé.

Les secours s'organisent mais il est trop tard et ce sont deux cadavres que les sauveteurs parviennent à extraire du fuselage du Loire.

Le 15 Décembre, l'infortuné _HOMME_15366_ est remplacé temporairement à la tête de la Section par l'enseigne de vaisseau de 1ère classe _HOMME_76_ qui vient de débarquer de l'aviso colonial _UNITE_65_.

L'arrivée, le 23 Janvier du Loire 130 n°36, convoyé de Karouba à Casablanca et transporté par cargo jusqu'à Dakar, permet de rétablir la dotation à trois appareils.

Mais, la menace d'une nouvelle tentative de débarquement britannique s'étant estompée, les activités de la section sont réduites et seuls quelques vols d'entraînement sont effectués au cours du premier trimestre 1941.

À la fin du mois de Février, le lieutenant de vaisseau _HOMME_65_, ex-commandant de l'hydravion de croisière _PAROLE_Latécoère 302 Mouneyrès_, est nommé à la tête de la section.

Le seul événement échappant à la routine pendant cette période est la recherche menée le 29 Mars par le Loire n°76 /4E.5, d'un hydravion du _UNITE_35_ qui, sur panne de moteur, a été contraint d'amerrir dans l'embouchure du Saloum, à environ 100 km au sud de Dakar.

Le second trimestre 1941 ne voit guère plus d'activité pour les Loire.

Au mois de Mai, le lieutenant de vaisseau _HOMME_65_ est remplacé par le lieutenant de vaisseau _HOMME_51_ et, le 09 Juin, un appareil de la section se porte au devant du paquebot mixte _UNITE_893_ qui a été arraisonné par un bâtiment de guerre britannique.

Il s'agit de sa dernière action car, le 01 Juillet 1941, la section de surveillance de la _UNITE_1463_ est dissoute.

Son équipage et ses appareils sont transférés au bâtiment de ligne _UNITE_237_ (voir page 145) où ils vont constituer le service _PAROLE_aviation_ du bord.

Pour sa participation aux combats contre la Royal Navy, la section de surveillance de la _UNITE_1463_ sera citée à l'ordre de l'Armée de mer (Ordre 1110 E.M.I.P. du 14/10/1940 du commandant de la Marine en AOF, voir Annexe I).

Les appareils suivants ont été en service à la 8S-3/18S/SS-4E :
• N°22Cl /8S3.2 puis /18S.2 puis /4E.5,
• N°23Cl /8S3.3,
• N°24Cl /8S3.1 puis /18S.1 puis /4E.6,
• N°36 /4E.6,
• N°76 /4E.5,
• N°80 /4E.7.



Le 27 Novembre 1942 : _OPERATION_14_ (2615)

== Résumé... ==
Après les noires journées de _OPERATION_3_, Toulon devient la seule vraie base navale digne d'accueillir la flotte française : 90 navires y sont au mouillage en Novembre 1942 ce qui représente plus de la moitié des unités navales dont la partie la plus moderne.

Le _UNITE_238_ (à Casablanca) et le _UNITE_237_ (à Alexandrie) sont les deux fleurons manquants à l'appel.

== Composition de la flotte... ==
La flotte se divise en 3 groupes.

La flotte de Haute Mer sous les ordres de l'amiral _HOMMEi_DE LABORDE_ dont le pavillon est sur le _UNITE_236_ :
• _UNITE_236_
• _UNITE_138_
• _UNITE_374_
• _UNITE_419_
• _UNITE_33_
• _UNITE_36_
• 10 contre-torpilleurs et 3 torpilleurs

Les bâtiments armés sous les ordres du préfet maritime vice-amiral _HOMMEi_MARQUIS_ :
• _UNITE_1_
• _UNITE_241_
• 6 torpilleurs
• 3 sous-marins

Les bâtiments en gardiennage :
• _UNITE_235_
• _UNITE_418_
• _UNITE_37_
• 8 contre-torpilleurs
• 6 torpilleurs
• 10 sous-marins

== Calendrier... ==
Le débarquement allié en Afrique du Nord le 08 Novembre 1942 va fournir à _HOMMEi_HITLER_ le prétexte qui lui faisait défaut pour envahir la zone libre et le 11 Novembre 1942 il déclenche l'opération _OPERATIONi_ATTILA_, franchissant la ligne de démarcation.

Malgré la menace sous-jacente qui pèse sur la flotte de Toulon, le gouvernement de Vichy se fie aux promesses du Führer qui s'est engagé à laisser la base navale sous autorité française.

Un récent télégramme d'_HOMMEi_HITLER_ lui-même avait stipulé que la rade ne serait pas occupée.

Il semblerait que les autorités françaises d'alors aient oublié le peu de crédit que l'on pouvait accorder au déclarations du chef du Reich.

=== 12 Novembre ===
L'amiral _HOMME_13730_ appelle la flotte à se joindre aux alliés pour combattre _HOMMEi_HITLER_.

Hélas, les commandants avaient tous du prêter serment au gouvernement de Vichy : appareiller aurait donc été interprété comme une haute trahison.

De plus, dès le déclenchement de l'opération _OPERATIONi_ATTILA_, la Luftwaffe avait réuni les moyens nécessaires pour s'opposer efficacement à toute tentative de sortie de la Flotte française.

Une opération aussi hasardeuse aurait coûté très cher sur le plan humain et beaucoup d'unités n'auraient pas été rapidement opérationnelles, à condition d'avoir pu rallier un port allié.

L'offensive allemande s'arrête aux portes de Toulon où les troupes françaises ont pris position pour défendre la flotte.

=== 19 Novembre ===
_HOMMEi_LAVAL_ ordonne au troupes de se retirer du camp retranché.

Les allemands réitèrent leurs promesses de 1940 :

_PAROLE_On ne touche pas à la flotte_ mais en préparent la capture par surprise au travers l'opération _OPERATIONi_ANTON-LILA_.

4 groupes de combat se préparent dans ce but :
• Groupe de combat A : Ce groupe doit avancer depuis l'Ouest, capturer la péninsule sud de Toulon, la ville de La Seyne-sur-Mer, la forteresse Napoléon et Six-Fours, ainsi que la péninsule de Saint-Mandrier qui contrôle l'accès au port
• Groupe de combat B : Ce groupe doit avancer depuis l'Ouest, le long de la Nationale 8 pour atteindre le coeur de Toulon, occuper l'arsenal et capturer la flotte
• Groupe de combat C : Ce groupe doit avancer derrière le groupe B pour couvrir ses arrières et ses flancs. Il doit également capturer la forteresse du Mont Faron et Grand Saint-Antoine ainsi que les bâtiments militaires à Saint-Anne
• Groupe de combat D : Ce groupe arrive de l'Est, le long de la Nationale 97 après avoir passé Toulon au Nord. Il doit capturer la station radio du Mourillon, le fort Lamalgue (siège du Haut Commandement) et le bassin du Mourillon

En complément de ces groupes, des éléments SS avancent derrière le groupe A pour occuper Sanary, pendant que plus à l'ouest des éléments de la 335ème Division d'Infanterie (environ un bataillon) doivent sécuriser la côte.

Pour finir, la Luftwaffe utilisera des Heinkel 111 pour miner les chenaux du port, attaquer et couler tout navire français tentant de sortir.

Des Junker 88 et des Heinkel 115 sont également prêts à intervenir pour intercepter tout navire appareillant.

=== 27 Novembre ===
04H25 Les chars allemands sont à la porte de l'arsenal.

L'amiral _HOMMEi_MARQUIS_ est fait prisonnier au fort Lamalgue.

04H30 l'amiral _HOMMEi_DE LABORDE_ est prévenu. Il refuse de croire au manquement de parole des allemands mais fait réveiller les équipages, allumer les chaudières (4 à 5 heures avant de pouvoir appareiller) et prend les dispositions en vue du sabordage

05H25 Les panzer allemands forcent la porte de l'arsenal. Le _UNITE_236_ lance par radio l'ordre de sabordage :
_PAROLE_Ici FHM. Sabordez la flotte... Sabordez la flotte..._

L'ordre est répété par signaux optiques.

Des porteurs emmènent également le message aux navires.

_PAROLE_Exécutez immédiatement le sabordage de votre bâtiment. Amiral _HOMMEi_DE LABORDE_, commandant en chef les forces de haute mer_

Pendant ce temps, les Panzer se perdent dans les dédales de l'arsenal et arrivent trop tard pour empêcher le sabordage.

Un violent accrochage a lieu sur le _UNITE_236_ : un obus de 75 millimètres fait un mort et cinq blessés en tombant sur la tourelle 3. Le commandant en second ordonne de riposter au fusil mitrailleur et à la mitrailleuse. Des allemands sont fauchés mais _HOMMEi_DE LABORDE_ fait cesser le tir.

En quelques minutes les destructions très importantes sur de nombreux navires :
• Le _UNITE_236_ coule droit sur 14 mètres de fond
• L'_UNITE_138_ va brûler pendant 2 jours
• La _UNITE_33_ coule avec 30° gîte
• Le _UNITE_419_ est incendié à 0625 quand les allemands montent à bord. Les soutes à munitions explosent à 08H30, les torpilles à 1100
• Les torpilleurs et contre-torpilleurs (Quai Noël) sont coulés quand les allemands arrivent.
• Le mât du _UNITE_162_ arbore le pavillon « Ordres amiral exécutés »
• En ce qui concerne les bâtiments en gardiennage ou réparation, le sabordage est difficile à effectuer cause des équipages réduits
• Le _UNITE_235_ est détruit in extrémis
• 4 contre torpilleurs (dans les grands bassins Vauban) et 2 torpilleurs sont capturés presque intacts (_UNITE_244_ et _UNITE_243_ aux appontements de Milhaud)
• Toutes les installations de la Marine nationale (batteries côtières et front de mer) sont détruites mais, bravant les ordres de sabordage car n'appartenant pas aux Forces de Haute Mer, 5 sous-marins (_UNITE_133_, _UNITE_103_, _UNITE_310_, _UNITE_74_ et _UNITE_75_) appareillent du Mourillon : le _UNITE_75_ se sabordera en grande rade alors que les autres, en parvenant à éviter à la fois les mines et les bombardements allemands, parviendront à prendre le large. Le _UNITE_133_ et le _UNITE_103_ rejoindront Alger, _UNITE_310_ ira à Oran alors que l'_UNITE_74_ se réfugiera à Barcelone

=== Conclusion... ===
La défaite stratégique est indéniable pour les allemands : ils n'ont pu mettre la mains sur la flotte française qui est détruite à 90% dont la totalité des Forces de Haute Mer.

Le sabordage montre à _HOMMEi_CHURCHILL_ que la parole donnée par _HOMME_13730_ en Juin 1940 n'était pas vaine.

Quant au gouvernement de Vichy, il vient de perdre son meilleur atout vis-à-vis de l'opinion française



Reddition des forces japonaises à Singapour (323)

par _HOMME_155_ le 07 novembre 2006

Devant l'amiral _HOMMEi_Lord Louis MOUNTBATTEN_, le commandant du _UNITE_237_ est à ses côtés, _HOMME_155_ fait partie des quelques marins de la délégation du bâtiment assis à une table voisine de la tribune officielle.

Au cours de la cérémonie qui ne manque pas d'une certaine grandeur, typiquement britannique, en une file _PAROLE_interminable_, quelques centaines de généraux et officiers supérieurs nippons viennent déposer leurs sabres (suprême humiliation pour un officier japonais) au pied de la tribune où l'amiral _HOMMEi_Lord Louis MOUNTBATTEN_ siège en vainqueur.

Le capitaine de vaisseau _HOMME_1583_ est à ses côtés. Pour la petite histoire, le commandant du _UNITE_237_ a hérité ce jour d'un sabre de samouraï qui a été déposé dans la salle d'armes du cuirassé. Puis quelques jours après, défilé à Rangoon.

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