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Mémoire des Équipages des marines de guerre, pêche, commerce & plaisance de 1939 à 1945
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18 embarquements


Date inconnue : GOUTTIER Jean

Année 1946 : CARON YvesGRANRY FrançoisPOURRE Henri

Année 1947 : SALIOU (alias) DICKINSON JeanSAP

Année 1948 : JUBELIN André

Année 1950 : PATOU André

Année 1951 : ABALÉA FrançoisMONAQUE PaulZWANG Georges

Année 1952 : LAHAYE Charles

Année 1953 : FALHUN François

Année 1955 : ABALÉA Pierre

Année 1956 : PHILIPPON Jean

Année 1960 : PHELIPPON Max

Année 1967 : GRANRY François

Année 1970 : HERBECQ Louis


Opération

CRISE DU CANAL DE SUEZ

Article


L'aéronautique navale (18151)

par Jean Bressolles (Source : rédaction inspirée de « L'historique de la Marine » Edition de L'ancre par l'Amiral _HOMMEi_Henri Darrieus_ et le Capitaine de Vaisseau _HOMMEi_Jean Quéguiner_) le 01 janvier 2007

== Etat des lieux ==
La situation de l'aéronautique navale française, sous bien des aspects, n'est pas brillante. Certes, on peut considérer que d'une façon générale l'état-major et même les politiques étaient conscients des dangers que pouvaient représenter un sous équipement de ses forces. Mais ils n'ont pas anticipé, compte tenu de la conjoncture internationale et de l'imminence du conflit, la nécessité de se doter des moyens adéquats.

A l'inverse trois grandes marines, les Etats-Unis d'Amérique, la Grande Bretagne et le Japon avaient bien intégré l'intérêt de s'équiper de moyens aériens performants dans deux domaines essentiels :
a) La surveillance maritime pour l'exploration et le renseignement,
b) La Chasse pour la protection des forces navales et d'attaque pour la projection des forces terrestres. Seule la mission de surveillance maritime a été prise en compte par la marine française.

A cet effet, les bâtiments type cuirassés ou croiseurs étaient équipés de catapultes permettant l'emploi d'hydravions de reconnaissance (Breguet, Latécoère ou Loire) assez performants. Pour les missions de combat la Marine possédaient bien des avions d'attaque, chasseurs ou bombardiers en piqué (que même l'armée de l'air ne possédaient pas) mais un élément essentiel avait été négligé : le porte-avions, ce qui parait très surprenant.

Le seul _UNITE_32_ complètement inadapté et bien trop lent pour les avions modernes sera vite considéré comme simple transport d'aviation, au même titre que le _UNITE_241_. Celui-ci, à partir d'une erreur de conception, sera même à l'origine de la construction des hydravions Laté 298 eux-mêmes trop vulnérables qui resteront basés à terre. Force est de constater que déjà éprouvée par l'avance allemande en 1940, puis en 1942 (voir opérations de guerre) l'aéronautique est en situation critique, ce qui ne lui permettra pas de déceler bu de s'opposer au débarquement en Afrique du nord. L'aéronautique va néanmoins continuer d'exister par l'engagement des pilotes et des personnels rattachés qui seront versés après ralliement dans les formations de la Royal Air Force britannique ou la Fleet Air Arm, équipés de moyens rivalisant avec l'aviation allemande. Pour le reste l'aéronautique sera basée au Sénégal (Dakar) en Afrique du Nord (Oran) au Maroc(Casablanca) pour l'école de formation ; mais compte tenu des piètres performances de ses matériels, elle ne sera jamais engagée contre la Luftwaffe.

Seuls les avions de reconnaissance joueront leur rôle. De plus, la part dévolue à l'aéronautique française, décidée par les alliés se limitera à la reconnaissance par cession à la marine de Wellington et Sunderland, dont les bases françaises sont celles qui viennent d'être citées.

== Les opérations ==
1943 : Le 2 juin, un hydravion Antarès (LV _HOMMEi_Vauchez_) attaque et coule un sous-marin allemand au large de Dakar. Le 15 août, un Wellington de la _UNITEi_2FB_, dans la même zone, attaque un second sous-marin, à priori le _UNITEi_U-403_ qui ne regagnera pas sa base, sans affirmer qu'il ait été coulé. Cinq autres attaques seront effectuées, un Sunderland sera perdu. Novembre/décembre : l'aéronautique va perdre quatre Wellington, deux Dewoitine, quatre appareils de liaison.

1944 : Le 29 janvier, attaque contre un sous-marin par un Wellington de la _UNITEi_2FB_ au large de la Mauritanie. Le 12 et 14 février, deux attaques par des Walrus de la _UNITEi_4S_ au large de la Corse. Deux Sunderland, un Wellington, Un Dewoitine, deux Walrus, un avion d'entraînement seront descendus. Mars/avril, une seule attaque et perte d'un Sunderland.

== Composition de l'aéronautique ==
A/ Fin 1943
- AOF/DAKAR : _UNITEi_7ème flottille_ (Escadrille _UNITEi_3E_ et _UNITEi_4E_) 9 Sunderland, 2 Achenar,1 Antarès (*)
- Maroc/Agadir : _UNITEi_2ème flottille_ (Escadrille _UNITEi_1B_ et _UNITEi_5B_) 16 Wellington
- Algérie/Arzew : _UNITEi_5ème flottille_ (Escadrille _UNITEi_2S_) 12 Laté 298 (Escadrille _UNITEi_4S_) 13 Walras.
- Thiersville : _UNITEi_1ère flottille_ (Escadrille _UNITEi_1C_ et _UNITEi_2C_) 15 Dewoitine.
- USA : _UNITEi_6ème flottille_ (en formation sur Catalina)

(*)Quelques hydravions Loire 130 répartis de la _UNITEi_7ème flottille_ entre la Corse et Pointe noire.

B/ 1944. La nomination du CV _HOMMEi_Nomy_, résistant évadé de France, au poste de sous-chef d'état major puis chef du service central de l'aéronautique, dès Août 1943, puis promu contre-amiral en février 1945, va changer la donne.
Parallèlement la _UNITEi_6ème flottille_ se renforce par le remplacement des Catalina au profit des Lockheed Ventura, les opérations d'escorte de convois, de recherche et de traque des raiders et sous-marins allemands rencontrent des succès. En méditerranée, les sous-marins allemands ont disparu, les trois derniers vont se saborder. Deux Flottilles de Douglas SBD Dauntless vont arriver à Agadir, être transférées à Cognac au profit des escadrilles _UNITEi_3FB_ et _UNITEi_4FB_. En septembre 1944 l'aéronautique va retrouver ses bases de Provence. Son organisation devient alors :
- Surveillance : Saint-Mandrier/Cuers (_UNITEi_2S_ : 8 Laté 298 et _UNITEi_4S_ : 12 Walrus)
- Transport : Saint-Mandrier (_UNITEi_9F/TR_ Archenar, Bréguet)
- Bombardement : Cognac (_UNITEi_3FB_ : 12 SBDS et _UNITEi_4FB_ : 12 SBDS)
- Exploration : Agadir (_UNITEi_7FE_ : 9 Sunderland)
- Bombardement : Dakar (_UNITEi_7FB_ : 18 Wellington)

== Effectifs ==
Au premier janvier 1945 l'aéronavale compte 508 officiers, 1200 Officiers mariniers 3200 QM et matelots. Les Flottilles de bombardement seront engagées contre les poches allemandes de Royan et de Grave, les opérations d'explorations au profit des convois vont diminuer mais la traque des derniers U-boot au large du Maroc va se poursuivre.

Ses pilotes de chasse seront reversés à l'Armée de l'Air, la marine ayant abandonné l'idée de constitution d'escadrilles de chasse.

Il faudra attendre l'arrivée des portes-avions _UNITE_309_ et _UNITE_371_ pour en relancer le besoin.

Seules les escadrilles de transports verront leur activité augmenter.

Pour la petite histoire pour assurer ces transports ce sont des avions allemands (Dornier et JU 52) fabriqués, non pas en Allemagne mais en France, que la manne va commander pour augmenter sa capacité.

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