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Mémoire des Équipages des marines de guerre, pêche, commerce & plaisance de 1939 à 1945
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« Sainte Thérèse »
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248 embarquements


Année 1925 : BROHAN GabrielBROHAN Gabriel

Année 1927 : FOURNERY

Année 1928 : DU TERTRE EdgarMICHELIER Frix

Année 1929 : GOYBET Pierre

Année 1930 : URVOY DE PORTZAMPARC Yves

Année 1931 : SÉNÉCHAL JeanVILLIERS-MORIAMÉ

Année 1932 : BERTRAND AiméLELONG Auguste

Année 1933 : CHOMELD'HARCOURT

Année 1934 : GARY

Année 1936 : CHARONROCHE François

Année 1938 : ROQUES

Année 1939 : MAQUAIRE AndréMIGNON Alexis

Année 1940 : ABALAIN HervéAFANACIEFF GrégoireALLARD ClaudeAPPERE AugusteAUDEMARD AntoineAUTREIT HervéAUTREIT JeanAUTRET Jean-louisBALCON JeanBARDUBARDU ArmandBARRE AndréBASSERASBATAILLE JulesBAZIN EmmanuelBECAN GermainBERTHOU FrançoisBIANCIS JeanBLAIN AlainBOURELYBOUREL YvesBRACHET MarcelBRIANDCABON RenéCALVEZ JosephCALVEZ JulesCALVEZ JulesCARADEC ou CARUDEC MichelCARNEC MauriceCAROFF AndréCAROFF AndréCAROULLE RogerCARRO ÉmileCHARRIER ÉlieCLAUDIEN AndréCLEACH MarcelCLOAREC GoulvanCOATANEA EugèneCOIC JacquesCORDE JeanCOROT MauriceCREN JosephCREN JosephCRENN FrançoisCREUN JosephCROLAIS JosephDANIEL AngeDAUZE ÉmileDAYDEDENIS RichardDESCOMBESDILER EugèneDOLLO FrançoisDREAN DésiréDU AlbertELINE MauriceERIES DanielESTIENNE JeanEXBOURSE RaymondFAVRE MarcelFERAT AiméFERRANT JeanFERRANT JeanFISCHERE AlfredFITAMANT HenriFITAMANT HenriFLOCH JosephFOSSE RogerFOUILLOUX AndréFRANTZ AlbertFREDAL PaulFROMENT PaulGASCGAUTHIER AlbertGAY GustaveGAY GustaveGEORGELIN RenéGIRARD PierreGLOAGUEN JosephGOAT ou CLOAT GuillaumeGODIN AlbertGOUEIN HenriGOURVENNEC FrançoisGOURVIL HervéGRALL FrançoisGREVELIERGUEGUEN PaulGUENAGUILLARD RogerGUILLAUME RaymondGUILLER FrancisGUILLOU ÉmileHAINS JeanHALL OlivierHAMON AndréHASCOUET JacquesHAUTCHAMP AristideHAUTCHAMP AristideHELARY LéonHELLO YvesHELMERHONOT MauriceHOUILLE RogerHUET GilbertHUILLOU AndréJEGOU JeanJENCOURT RobertJESTIN JeanJOUFFRAY GeorgesJUGAULT FrançoisJÉZÉQUEL JeanJÉZÉQUEL JeanKERBOULKERDONCUFF RobertKERDRAON PierreKERHUEL FrançoisKERREST LouisKERSEDET FrançoisKERVELLAL'HEMERY JeanL'HERROU RogerLACOLLAY EdmondLAFOND JeanLANVOC AlfredLARS EmileLARS ÉmileLAURENT JeanLAVALLE AndréLE BOUGEANT FrançoisLE BOUGEANT FrançoisLE BRETONLE BRETON RobertLE BRETON RobertLE CALVEZ JosephLE CALVEZ JosephLE CORRE YvesLE CORRE YvesLE CREFF LouisLE FOURN FrançoisLE FRIEC HenriLE GALL PierreLE GALL YvesLE GOFFLE GOFFLE GOFF JeanLE MARE PierreLE MARRE PierreLE MOINE JosephLE ROUX JeanLE ROUX JeanLE RUYET EugèneLE SAOUT JeanLE TREVIDIC LouisLE VAIZO LouisLEGAC LucienLEON HenriLERIVAND CharlesLUCAS PierreMAHEO JosephMAHY AndréMAILLIEZMALFUSON JeanMARNAC YvesMARSAL RogerMARTIN DES PALLIERESMARTIN YvesMAZET JeanMEVELMIANNOCQ GeorgesMICHEL GabrielMICHEL GabrielMICHEL JeanMICHEL JeanMILIN JeanMILIN JeanMILLIN PaulMOEUNIERMORAND FrançoisMOREAU HenriMOREL CorentinMORZADOC JeanMOULIN HervéMOULIN HervéNOEL MarédosNOEL RogerNORLAINC JeanONANACH JeanPAILLIERPARISY PaulPENDU MauricePICHON FrançoisPICHON JeanPIERRE YvesPIOLZT RogerPIOLZT RogerPRACHET MarcelPREVOST RolandPRIGENTPRIJAC JeanQUERE JosephQUINEC LouisQUINQUISRENAULT RenéREURE FrançoisREURE FrançoisROLLIER JosephROUSEL GermainROUSSEAU RogerROUSSEL PaulROUX LéonRUITHER RolandSALAUN JeanSANSENS HenriSIMON HubertSIMONNETTI AndréSTEPHAN JeanSTOECKLIN FridelinSUIRE RaymondSUIRE RaymondTANEC AntoineTHOMASTHONEON RenéTRANCHANT HenriTREBERN ArsèneTREBOUTA FrançoisTURPAIN PaulWIEDENLOCHER ÉdouardYVAN Pierre


Opération

DYNAMO

Article


La fin du _UNITE_242_ (10775)

par _HOMME_9324_ – Gardien de la paix – Calais (Service Historique de la Marine) le 24 mai 1940

J'avais 19 ans en 1939, j'habitais Sangatte.

Devançant l'appel, je me suis engagé dans la Marine en qualité de chauffeur.

Après avoir fait mes classes à bord du cuirassé _UNITE_51_, j'ai été envoyé sur le _UNITE_38_, puis en janvier 1940 sur le contre-torpilleur _UNITE_242_, à bord duquel je me trouvais en mai 1940.

Le vendredi 24 mai, vers quatre heures du matin, nous nous trouvions dans la Manche, près de Boulogne, exactement par le travers d'Alprech.

À 5 heures j'étais remonté de mon quart et me reposais dans le poste d'équipage où mon hamac se trouvait à bâbord.

Vers 9 heures une escadrille de sept bombardiers, des Stukas, est venue nous survoler.

J'ai, ainsi que mes camarades qui dormaient comme moi, été réveillé par les tirs de la _GLOSSE_DCA_ du bord. Les mitrailleuses faisaient rage.

Une des bombes lancées par les assaillants est tombée à l'avant, traversant le poste de part en part et coupant le raban de l'un de nos camarades qui couchait à tribord.

Elle ne fit cependant pas de dégâts sérieux.

Bien entendu nous avons aussitôt été débout.

A ce moment on sonnait _PAROLE_Aux postes de combat_.

Nous n'avons pas eu le temps matériel de nous y rendre. Au moment où avec quelques camarades je me précipitais par les coursives pour atteindre le poste qui m'était assigné on sonnait _PAROLE_Aux postes d'évacuation_.

Je m'y suis porté rapidement, je voulais m'évacuer par tribord.

A ce moment une bombe est tombée dans l'eau non loin de moi à environ deux mètres à tribord. J'ai hâtivement rebroussé chemin et suis parti à bâbord.

Là, j'ai trouvé des camarades qui s'occupaient à mettre à l'eau l'une des baleinières du bord. Saisissant l'un des cordages activant la poulie à triple cordage du système de descente de la baleinière, je me suis laissé glisser dans l'eau.

Naturellement je portais, ainsi qu'il était prescrit dans un cas semblable, une ceinture de sauvetage, aussi suis-je rapidement revenu à la surface. Un camarade, _HOMMEi_Franck_, un parisien dont je n'ai pas oublié le nom, m'a aussitôt rattrapé, et m'a aidé à me hisser dans la baleinière.

Le capitaine d'armes, un maître principal a pris la direction de l'embarcation, il m'a donné l'ordre de prendre des avirons et d'aider à écarter la baleinière du _UNITE_242_. Le navire avait l'avant tourné du coté d'Étaples et nous nous trouvions à sa gauche c'est-à-dire à bâbord.

Pendant ce temps les batteries allemandes, d'ailleurs de petit calibre, qui étaient déjà installées le long de la côte, d'Alprech à la Pointe-aux-oies, tiraient sur nous.

La baleinière contenait une vingtaine d'hommes, c'était le grand maximum qu'elle pouvait embarquer sans risquer de couler.

Nous remorquions en outre un radeau auquel s'accrochaient une douzaine de nos camarades dont un blessé.

Nous nous sommes donc éloignés de notre contre-torpilleur et de la terre pour éviter d'être fait prisonniers.

Partis au large, c'est deux heures environ plus tard que nous avons été repêchés et recueillis par le _UNITE_878_, chalutier dragueur de mines, qui, après de nombreuses manœuvres pour se soustraire au tir des pièces allemandes mit le cap sur Le Havre où nous sommes arrivés le lendemain seulement après au moins douze heures de mer. Nous y sommes restés peu de temps et sommes partis pour Cherbourg où, après une pause assez courte nous avons rallié Brest.

Là on nous a donné quinze jours de permission à aller passer à Camaret, dans le voisinage. Au bout de dix jours l'avance allemande laissait craindre l'arrivée de l'ennemi, on nous a embarqué sur un cargo qui nous a amené en Angleterre. Nous avons débarqué à Plymouth, où après être demeuré là 3 jours, un paquebot nous a évacué sur Liverpool. Peu après, nous sommes revenus à Plymouth, par chemin de fer, cette fois, et de là, par convoi sommes partis pour Casablanca.

J'y ai été embarqué sur un dragueur de mines ; le _UNITE_754_, chalutier, chargé de la surveillance de la côte Marocaine.

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