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Mémoire des Équipages des marines de guerre, pêche, commerce & plaisance de 1939 à 1945 | ||
« Sainte Pélagie » Le calendrier de l'association |
OpérationANVIL DRAGOON7 unités ayant été intégrées dans ce groupementDUGUAY-TROUIN ÉMILE BERTIN FORBIN GLOIRE LE MALIN LORRAINE MONTCALMArticles_HOMME_152_ dans _UNITE_1901_ (234)par _HOMME_152_ le 24 mars 2007 En tant que quartier-maître timonier, embarqué sur le croiseur _UNITE_311_, j'ai participé aux opérations menées par la _UNITE_1901_.De veille sur la passerelle, il fallait ouvrir l’œil. Les mines étaient nombreuses et les vedettes lance-torpilles étaient effectivement menaçantes. Heureusement que nos torpilleurs et chasseurs montaient une bonne garde autour des croiseurs. Les 4 tourelles double de 355 mm de _UNITE_311_ ont fait de bons appuis de feu, notamment pour la neutralisation d'un train blindé allemand et des batteries côtières. _UNITE_1901_ (5226)par _HOMME_1859_ le 02 mars 2007 La reddition des derniers ouvrages du front de mer de Toulon et de Marseille a clos le dernier acte. Le 28 août 1944, l'opération de Provence est terminée. Mais si l'ennemi a renoncé à se défendre sur le territoire français à l'ouest des Vosges, il n'a pas capitulé. La guerre n'est pas finie !Tandis que les forces terrestres et aériennes vont porter leur action vers le Nord, cherchant à se relier au plus vite avec les armées venues de Normandie, la Marine se trouve, dans le sud de la France, en face de deux lourdes missions : • Il faut remettre en état les ports, déblayer les côtes, • Il faut, d'autre part, assurer la protection du trafic colossal qui converge vers Marseille, Toulon, Sète et Port-Vendre. Les allemands, toujours maîtres du nord de l'Italie, contrôlent encore le nord du golfe de Gênes. Et de là, ils vont sans cesse tenter d'attaquer nos navires. Il ne leur reste que de faibles moyens : quelques unités légères, des vedettes rapides, des hommes torpilles, mais les raids succéderont aux raids, de jour comme de nuit. Pour parer à cette menace, une force d'intervention inter-alliée est constituée : la _UNITE_1901_ qui sera composée en majeure partie de navires français, et que commanderont successivement les amiraux _HOMME_420_ et _HOMME_1508_. Notre Marine maintiendra dans la _UNITE_1901_, jusqu'au 13 mai 1945, date de la cessation des hostilités en Europe : trois croiseurs (dont le croiseur _UNITE_311_), quatre destroyers de 1 500 tonnes, un groupe de patrouilleurs et un groupe de dragage. La _UNITE_1901_ assurera une garde efficace sur la ligne : Nice/Corse. Tous les raids seront décelés et les engins ennemis détruits. Pas un convoi, pas un navire de commerce ne sera attaqué. Le métier en _UNITE_1901_ n'est pas sans danger : les bâtiments doivent se tenir dans des eaux où dérivent des mines flottantes, et ils sont constamment harcelés par des vedettes et des hommes-torpilles. Leur veille est bonne, leurs réactions promptes. Un seul bâtiment est touché : notre destroyer de 1.500 tonnes _UNITE_204_, qui reçoit une torpille à l'avant au cours d'un combat de nuit. Malgré une large déchirure, le navire pourra rentrer à Toulon par ses propres moyens. Tout en montant la garde, la _UNITE_1901_ assure aussi, avec son artillerie, l'appui des forces alliées qui combattent à la frontière, refoulant l'ennemi peu à peu au-delà des Alpes. Nos croiseurs et nos torpilleurs connaîtront là, pendant six mois, une grande activité : chaque jour, nos bâtiments devront intervenir. Heureusement, les commandes de munitions passées en Amérique ont été satisfaites : il n'y a plus de problème de ravitaillement. Nos canonniers ne regardent plus à la dépense. Le grandi souci est l'usure des pièces. Il faut économiser les tubes. Sur la côte, nos petits bâtiments, dragueurs et chasseurs, ont entrepris le déblaiement des mines et des obstacles sous-marins. Le travail sera mené sans désemparer. Il ne sera achevé que bien après les hostilités. |
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